Ground zero bar
Benjamin biolayJe me suis mis de côté,
Je ne suis qu'un funambule,
Au diable les à-côté,
Dans mes yeux,
De toi vu d'ici,
Où la flamme qui brûle en moi,
En lui, c'est de la vie.
Au fond,
C'est phénoménal de n'avoir aucun regret,
Ni temps à perdre, le temps, c'est de la merde,
Dans les gouttes des échelles en verre,
Autant s'y faire, s'y plaire
S'en plaindre si nécessaire,
Mais quel temps de chien, tendre l'autre joue puis la bouche
Le temps de rien, se mettre à genoux sous la douche.
Comme les autres.
Pour le plaisir de ces dames,
J'ai regardé sous leurs jupes,
Je suis un simple quidam
Et longue sera ma chute,
Sous ma peau, des éclats de lame,
Mais la flamme qui brûle en moi, en lui,
C'est de la vie.
Mais quel temps de chien, tendre l'autre joue puis la bouche
Le temps de rien, se mettre à genoux sous la douche.
Regarde bien,
Ai-je voté pour Monsieur Bush ?
Comme les autres.
Comme des millions d'homo sapiens,
Après la messe,
On aime le delirium tremens,
Et la paresse,
On préfère toujours l'entresol,
A l'entrepôt
La bière n'a jamais de faux-col,
Au Ground Zero bar...
Au Ground Zero bar...
Au Ground Zero bar...
Une prière pour [b]nos bureaux tard[/b]
Dans ce repère de tocards,
On y vient même en autocar,
Au Ground Zero bar...
Au Ground Zero bar...
Au Ground Zero bar...
Une pensée pour nos héros,
Une pensée pour nos héros
Au Ground Zero Bar...
Au Ground Zero bar...
Au Ground Zero bar...