Les séparés
Benjamin biolay
N'écris pas
Je suis triste et je voudrais m'éteindre
Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau
Je suis triste et je voudrais m'éteindre
Les beaux étés, sans toi, c'est l'amour sans flambeau
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau
N'écris pas
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes
C'est entendre le ciel sans y monter jamais
N'écris pas
Je te crains, j'ai peur de ma mémoire
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire
Une chère écriture est un portrait vivant
N'écris pas ces deux mots que je n'ose plus lire
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur
Que je les vois briller à travers ton sourire
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur
N'écris pas
N'écris pas
N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu'à Dieu, qu'à toi si je t'aimais
Au fond de ton silence, écouter que tu m'aimes
C'est entendre le ciel sans y monter jamais
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