Le lever de l'artiste
Chelon georges
Sur un air de mandolineQui m'arrivait tout droit de la ChineSur un air de violonQui venait du bout du JaponJ'ai ôté mon pyjamaPris un bain de piedsEt cherché des rimesJe me suis dit au fondComme il faisait bonSous mon édredonSur les dents du pianoJe comptais les sautsQue faisait la puceElle montait bien plus hautQue ma nuit à San FranciscoJ'ai ouvert les voletsLe ciel de l'étéEtait bleu de PrussePlutôt que de s'ennuyerIl vaut mieux s'amuserDe ses propres astucesEt le feu clignotaitJ'ai vu le laitierQui faisait sa rondeTandis que dans l'évierSur l'eau naviguaitUne boucle blondeLa lame du rasoirEtait un miroirJ'y voyais le mondeQuand je me suis aperçuQu'un café bouilluC'est un café foutuA bas tous les chasseursTous des assassinsDes tueurs de grivesVive les palmes aux piedsLe tarot et la pompe à véloL'horloge du voisinSonnait le tocsinD'un cœur en dériveMais tandis qu'un avion voleUn bateau s'en vaEt un train arriveDéjà dans tous les barsLe coup de pinardDéliait les languesL'ouvrier dans sa grueProfitait de son point de vueSur les périphériquesTous les frénétiquesAttachaient leurs sanglesIl vaut mieux cent travailleursQu'un seul qui fait rienQui boit et qui tangue.Un goût de "Reviens-y"C'est pas loin d'iciAu cinquième étageLes pigeons de balconOnt tous les yeuxOranges et rondsA tous les "trompe l'air"Manquant de repairesJe lance un messageLes hélices du génieFont des remous quiVous noient dans leur sillage
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