Psy
Chelon georges
Je m'allonge sur le litJe lui raconte ma vieAu moins est-ce qu'il écoute?Parfois j'en doute.Je me découpe en morceauxDe moins en moins grosEt je me désagrègeJe fonds comme de la neigeJ'suis toujours aussi lourdUn manque d'amourEt pourtant j'ai pas l'impressionD'être beaucoup plus malQu'si j'étais bien.C'est pas le cœur, DocteurC'est pas la têteC'est tout au fond de moi,Dans un coin.J'ai pas grand'chose à direMais j'ai du mal à l'dire.Parfois je lui confesseMes pauvres histoires de fessesÇa me rappelle les curésLes péchésLes petits, les vénielsLes gros, les mortelsL'enfer, le paradisTutti quanti.J'ai jamais aimé le Notre PèreJ'ai toujours préféré MarieJ'en ai eu un dans l'tempsC'était la guerre depuisPlus rienTant pis.Je m'sens parfois à des années-lumièreDe ce petit garçon que j'étaisEt puis des fois, j'ai l'impression d'être son frèreEt de marcher à ses côtés.Allongé sur le litJe regarde ma vieLes vides, les absencesLes ombres, les silencesEt comme un comédienJe repars d'où je viensJ'abandonne mon rôleCe poids sur les épaulesEt petit à petitJe grandis.Il n'est plus tempsD'accommoder les restesPlus temps d'raccommoder sa vieLa vie est comme elle estEt je l'accepte, tel qu'elle m'a faitJe suis.J'irai un jour dans la ville rosePour lui parlerPour voir où il reposePour faire la paix.Allongé sur le litJe raconte ma vieTandis que je regardeLes nuages courir.
Encontrou algum erro na letra? Por favor envie uma correção clicando aqui!