Daniel balavoine

Frappe avec ta tête (a l'écrivain argentin)

Daniel balavoine
Sous la tortureDerrière les mursLes yeux remplis d'effroiL'homme aux vœux pursSouffre et endureLes coups sourds de la loiNoyés par les bulles rougesSes mots muetsS'élèvent et s'écrasent sur la paroiL'écrivain plie mais ne rompt pasRessent une étrange douleur dans les doigtsDélire en balbutiant qui vivra vaincraDans la cellule du poèteQuand le geôlier vient près de luiQuand plus personne ne s'inquièteL'homme que l'on croyait endormiFrappe avec sa têteA court d'idéesIls t'ont coupéEt ta langue et les doigtsPour t'empêcherDe t'exprimerMais ils ne savent pasQu'on ne se bat pasContre les hommesQui peuvent tout surtout pour ce qu'ils croientEt l'homme infirme retrouve sa voixDéfie le monde en descendant de sa croixEt sort la liberté de l'anonymatDans la cellule du poèteQuand le geôlier vient près de luiQuand plus personne ne s'inquièteL'homme que l'on croyait endormiFrappe avec sa têteFrappe avec ta tête...
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