Factor x

Progéria solaire

Factor x
La gorge nouée, simple ouvrier ,je me sais condamné
N'étant pas sur la liste des navettes du programme « arche de Noé »
Les spectacles de désolation s'amoncellent
C'est l'épilogue et il fait si sombre sous nos stèles
Les homicides se signent de rouges sans nuances
Plus rien ne retient maintenant le cycle de la démence
L'obscure future se coiffe de vices amenés a leur terme
Certaine rue de luxure s'inonde de sperme
Les masques tombent,les hommes vomissent leur haine en fusion
Pendant que la chaleur colporte les odeurs de putréfaction
Je me réfugie dans un album photo avec ivresse
Pour sans doute y retrouver les tombeaux de ma jeunesse
J'essaie d'oublier toutes ses images de capitales irradiées
Refouler mon côté bestial pour ne pas tuer
Oublier le bruit de la chute des corps défenestré
Oublier cette femme enceinte qui dans la rue se mutile pour avorter
Les cataclysmes se succèdent
Peut-être est-ce que la nature ne supportait plus nos éxes
Asphyxier par la peur, nos suspendu par le temps
Les un remercie dieu, pendant que d'autres implorent Satan
Rongé par les larmes, je me creuse comme le lit d'une rivière
Parmi le bris de ver et les cris qui remonte des entrailles de la terre
C'est fini, ma chaire tombe en lambeaux
L'immense lumière rouge embrase le ciel, c'est bizarre, mais je trouve ça beau !


L'arche de noé pénettre dans la stratospher d'un œil vigilant
Avec à son bord une poignée d'homme bénnit par la chance
Ayant l'espoir de réanimer notre civilisation sur une terre salutère
L'aube d'une nouvelle ère commence au dépend d'une progéria solaire
L'émotion perle sur le visage de mes compagnons
L'anceinte résonne d'une symphonie mortuère à demi-ton
La communion de toute ces souffrances envahie mon être
Jusqu'à en rendre même provoquant les prières des prètres
J'en peux plus je voudrais tant trouver le repos mais la peur de ne pas
Réussir à soustraire de mes pensées ces images de suicide spontané me hante et m'oblige à garder les yeus ouvert alors
Je me plonge vers l'infini à travers le hublot
Mais même les étoiles donnent l'impression de fuir
De fuir l'apocalyspe cette géante jour en thermo-fusion
Pendant que notre sphère se volatilise
Je me plais à croire qu'au dela des religions l'homme trouvera ça terre promise

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