Les menhirs
Julien clerc
Ne m'attends pas trop longtempsA l'ombre fraîche des menhirsLa lande restera la mêmeAvec fougères et bruyèresLa côte gardera sa rageEt le froid crachin son rirePour des souvenirs amersQuand je passeEt je t'oublieTon amour sera silenceTes instants seront trop lourdsPour une vie de grande absenceTu retrouveras les plagesOù mers et rochers s'aimentLes tristes blockhaus y rêventIl y fait froidEt je t'oublieD'entendre sonner le tocsinQuand les femmes attendent pour rienQuand le phare se jette au tempsTu apprendras le goût du ventPour oublierTu compteras chaque secondeTu t'inventeras des forcesTu t'achèteras des amoursPuis tu t'habitueras aux autresA la certitude de tes nuitsT'abandonnant au sommeilEt quand chaque jour se lèveTe dire encore que je t'oublieD'entendre sonner le tocsinQuand les femmes attendent pour rienQuand le phare se jette au tempsTu apprendras le goût du ventPour oublierNe m'attends pas trop longtempsA l'ombre fraîche des menhirsLa lande restera la mêmeAvec fougères et bruyèresLa côte gardera sa rageEt le froid crachin son rirePour des souvenirs amersQuand je passeEt je t'oublie
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