Là-bas
KamnouzeTrouver du boulot car il y en a et faire beaucoup de money
J'veux sortir dans des boites classes et m'taper des barres de rire
Rentrer à 7 heures du mat, naze, en metro ou en taxi au pire
J'prendrai un 2 pièces cuisine avec un tout petit loyer
Pas d'usine, pas d'atelier, un taf bête et bien payé, ça le ferait
Moi j'aimerai tellement aller là-bas
Là où le béton n'a toujours pas pris le pas
Sur l'homme de la terre qui contre les éléments combat
En harmonie avec la nature, les animaux et tout ça
Et tout ça, je veux y être croiser des resta
Etre au tip top pe-ra, le hip-hop tout ça
Trainer sur les grands boulevards
Moi les beaufs, les pécores j'en ai plus que marre
J'veux avoir mon pitbull vener'
J'lui coupe les oreilles, la queue
Je l'appelle Satan ou Lucifer
J'machèterai des fringues dingues dans les magasins
Je ne leverai plus à 5 heures du matin
Parce que mon grand-père aux champs a besoin d'un coup de main
Compte la dessus mec, on se voit demain
Je me demande souvent, pourquoi mes parents
Ont-ils tous eu l'idée de se constituer habitant
D'une de ces tours aux mille et un tourments, pourtant
J'aurais tant apprécié le grand air, la verdure
Le tout mêlé à la joie de découvrir de si belles contrées
Refrain
J'aimerai partir (m'éloigner)
Là bas, je voudrais fuir (m'évader)
Là bas, je vais m'en sortir (tout recommencer)
M'en sortir, là-bas
J'aurai voulu savoir identifier
Le fruit que tel ou tel arbre aurait engendré
Les Bouches-du-Rhône, la Vendée
Le Lot, la Dordogne, la Bretagne j'en suis privé
Marre de galérer
Chez moi on te regarde pour te tester
Là-bas les gens ont du coeur et sont hospitaliers
Je voudrais trop être en haut
Rendre fous ces provinciaux
Etre aussi speed qu'occupé, aussi avide qu'avisé
Je ne peux plus supporter ni la terre, ni la boue, ni l'odeur du fumier
J'veux du monde, la foule, la masse
Etre là où ça se passe
Manifester hurler
Me battre avec les condés
Ainsi plus jamais perdonne ne viendra me traiter de paumé
Et fin juillet, début août j'irai jouer les durs
Avec une Golf sur la côté d'Azur... c'est sûr !
Je ne veux pas comme ma mère regretter de m'être trompé
Sur la ville et ses qualités
Tout ceci dépasse de loin ma réalité
Milieu urbain ou rural
Plus de conflit je sais ce qui est bon pour mon mental
Et les pieds en éventail, de mon 17ème étage
Je fermerai les yeux et rêverai de ce doux voyage