Je suis la solitaire
Keny arkana
Je suis la solitaire, seule même parmi les miens
Seule dans cette ère qui m'étouffe comme les silences de mes chagrins
Seule, parc'que mes pas arrivent de loin
Fatiguée mais debout, le sourire malgrè les coups
Avant qu'j'm'écroule j'tiens
Pour combien d'temps mon passé un boulet qu'j'traîne mais qui m'applatit quand soudain ma vie devient pente
Ou pire, à chaque virage m'entraîne dans l'ravin
Ecoute j'coule dans l'poison mais j'accepte si sonne la Fin
Je suis la solitaire, vagabondant dans la vie
Vagabondant dans les villes
Jamais très très loin du vide
Des noeuds dans l'bide me rappellent ce vide
Que rien ne comble
Et quand le bien me trompe alors là plus rien ne compte!
Alors laisse moi dans mon coin!
Je n'veux partager ma douleur
C'est pour ton bien car la souffrance me tape à toute heure
Par pudeur ou par crainte m'enveloppe ce silence
J'n'ai vu que les violences du système donc excuse mon manque de nuances
Cavale sans fin, je n'peux lâcher les amarres
Mon Dieu je lâche prise mon âme si torturée a mal
Ma hargne, rien ne l'adoucit
Voit l'époque déglinguée
Malgrè les larmes on a tous ri quand la paix s'est flinguée
Ma vie un braco et mon passé m'a tous pris
A pris la fuite comme mon coeur
Poussant mon bonheur dans l'oubli
Et quand ma foi roupille, la rage me malmène, me cane même
Ô mon Dieu pardonne mes failles et mes calvaires
J'm'égare vers la perte
Est-ce un suicide inconscient?
Ne me parlez pas d'hérédité, je ne sais même pas de qui je porte le sang
Péter les plombs, ça s'accentue quand tu dors sous les ponts
J'ai fuit le désert mais j'ai encore du sable mouvant sous les pompes
Enfant de dehors, j'y suis arrivée candide
Y a que la lune qui peut me comprendre ou me consoler consoler car elle m'a vu grandir
La Vie m'a jetée dans la nuit et puis m'a laissée seule
Je suis la solitaire, même avec le coeur rempli de mes frères et soeurs
J'ai vu le pire du pire de près
Pas de jardin secret, un champ de plaies
Chère Etoile j'ai peur, alors chante s'te plait!
M'abandonne pas dans les tourments de ma tête
J'ai peur, m'abandonne pas, je suis perdue sans ton aide
Je suis la solitaire, mais qui peut comprendre?
Je n'ai même pas les mots pour exprimer ce que j'aimerais fare entendre
Mon instinct de survie m'ordonne de prendre le large
De tout plaquer, le rap y compris, car je sais qu'ici je finirai barge!
Et pendant que la paix fait sa radine ce monde nous baratine
Je suis pas chez moi ici, mon coeur coincé en Amérique Latine
Maintenant je sais même si l'océan nous sépare
J'entends tes pleurs, ta rage, tes peurs et ton espoir
Je suis avec toi ! Et je manquerai pas à l'appel
J'ai le mal du pays, c'est bizarre car je le connais à peine
Je suis la solitaire sans terre et sans attaches
Y'a que le rap qui me tient en laisse et qui me retient quand
je m'arrache
La liberté, je l'ai vue qu'à travers une serrure
J'ai mal aux nerfs! Ai-je trop tapé contre les murs de ma cellule?
Je rêve de répit mais la mort vit à ses dépends
Ma vie m'épuise et la fatigue me renvoie à squatter les bancs
J'ai crié: Sortez des rangs!
Mais avec l'âge tous finissent par y rentrer et je reste là face
à ces adhérents
Alors je continue ma route en solitaire
Toujours, j'ai pas choisi, mais j'continue avec la foi frère
Donc laissez moi en paix si vous ne comprenez pas
Le système m'a exclue, maltraitée, je n'y rentrerai pas!
Je suis la solitaire, le fardeau à l'épaule
En quête d'enseignement mais certainement pas ceux qu'on apprend à l'école
Je crois en Dieu malgré l'époque
En la Vie et je me battrai! J'ai la tête dure, demandez à mes potes!
Ma foi infalsifiable
Je lis dans les signes de la vie, quoi! Tu ne les penses pas si fiables?!
Alors laisse tomber, car seule la paix séjourne en moi lorsque mes impulsions me quittent
La colère ma meilleure ennemie
Ô Seigneur aide-moi
De ma mémoire elle veut ma peau s'il te plaît reste près de moi
J'ai de moins en moins de force je me perds dans ces années
J'suis jeune mais tellement vieille mais comme on dit: On fait aller
Malgré le trouble dans le crâne, le doute dans le Graal
A cran mais où est le diable qu'on le crâme!
Ce monde clame de drôles de valeurs sans valeureux soldats
Ici ces bâtards sèment le malheur et boivent du sang dans leur soda
C'est la routine! On m'a souvent dit: Ma soeur
Mais prends cette pince monseigneur
Puisque le bonheur a fermé la boutique!
Née dans un monde qui m'a nourri à la broutille
A voulu m'abrutir ! Adorer l'argent qui n'est qu'un outil?!
Pfffffff, laisse-moi dans ma marge!
Le coeur plein de foi même si parfois je me perds un peu dans ma marche
La nuit, j'entends des cris
Des bouts de passé, des rêves détruits
Détritus de ma mémoire éprise de tristes échos nourrissant ma déprime
Et puis je ferme les yeux fort
Attendant que les anges viennent me parler dans mon sommeil pour un peu de réconfort
Le moral en baisse et en baisse, le fond m'attend
Les années passent et moi j'encaisse et j'encaisse mais jusqu'à quand ?
Car déjà mon âme titube
Mets tes menaces dans ton cul, Mr le gendarme
Tu peux taper j'ai l'habitude !
La douleur physique anesthésiée par celle intérieure
Qui me détériore, accuse parfois mon existence d'erreurs
Alors je m'élève seule les mains vers le ciel
Incomprise et prise à la gorge par cette merde de siècle!
Seule dans cette ère qui m'étouffe comme les silences de mes chagrins
Seule, parc'que mes pas arrivent de loin
Fatiguée mais debout, le sourire malgrè les coups
Avant qu'j'm'écroule j'tiens
Pour combien d'temps mon passé un boulet qu'j'traîne mais qui m'applatit quand soudain ma vie devient pente
Ou pire, à chaque virage m'entraîne dans l'ravin
Ecoute j'coule dans l'poison mais j'accepte si sonne la Fin
Je suis la solitaire, vagabondant dans la vie
Vagabondant dans les villes
Jamais très très loin du vide
Des noeuds dans l'bide me rappellent ce vide
Que rien ne comble
Et quand le bien me trompe alors là plus rien ne compte!
Alors laisse moi dans mon coin!
Je n'veux partager ma douleur
C'est pour ton bien car la souffrance me tape à toute heure
Par pudeur ou par crainte m'enveloppe ce silence
J'n'ai vu que les violences du système donc excuse mon manque de nuances
Cavale sans fin, je n'peux lâcher les amarres
Mon Dieu je lâche prise mon âme si torturée a mal
Ma hargne, rien ne l'adoucit
Voit l'époque déglinguée
Malgrè les larmes on a tous ri quand la paix s'est flinguée
Ma vie un braco et mon passé m'a tous pris
A pris la fuite comme mon coeur
Poussant mon bonheur dans l'oubli
Et quand ma foi roupille, la rage me malmène, me cane même
Ô mon Dieu pardonne mes failles et mes calvaires
J'm'égare vers la perte
Est-ce un suicide inconscient?
Ne me parlez pas d'hérédité, je ne sais même pas de qui je porte le sang
Péter les plombs, ça s'accentue quand tu dors sous les ponts
J'ai fuit le désert mais j'ai encore du sable mouvant sous les pompes
Enfant de dehors, j'y suis arrivée candide
Y a que la lune qui peut me comprendre ou me consoler consoler car elle m'a vu grandir
La Vie m'a jetée dans la nuit et puis m'a laissée seule
Je suis la solitaire, même avec le coeur rempli de mes frères et soeurs
J'ai vu le pire du pire de près
Pas de jardin secret, un champ de plaies
Chère Etoile j'ai peur, alors chante s'te plait!
M'abandonne pas dans les tourments de ma tête
J'ai peur, m'abandonne pas, je suis perdue sans ton aide
Je suis la solitaire, mais qui peut comprendre?
Je n'ai même pas les mots pour exprimer ce que j'aimerais fare entendre
Mon instinct de survie m'ordonne de prendre le large
De tout plaquer, le rap y compris, car je sais qu'ici je finirai barge!
Et pendant que la paix fait sa radine ce monde nous baratine
Je suis pas chez moi ici, mon coeur coincé en Amérique Latine
Maintenant je sais même si l'océan nous sépare
J'entends tes pleurs, ta rage, tes peurs et ton espoir
Je suis avec toi ! Et je manquerai pas à l'appel
J'ai le mal du pays, c'est bizarre car je le connais à peine
Je suis la solitaire sans terre et sans attaches
Y'a que le rap qui me tient en laisse et qui me retient quand
je m'arrache
La liberté, je l'ai vue qu'à travers une serrure
J'ai mal aux nerfs! Ai-je trop tapé contre les murs de ma cellule?
Je rêve de répit mais la mort vit à ses dépends
Ma vie m'épuise et la fatigue me renvoie à squatter les bancs
J'ai crié: Sortez des rangs!
Mais avec l'âge tous finissent par y rentrer et je reste là face
à ces adhérents
Alors je continue ma route en solitaire
Toujours, j'ai pas choisi, mais j'continue avec la foi frère
Donc laissez moi en paix si vous ne comprenez pas
Le système m'a exclue, maltraitée, je n'y rentrerai pas!
Je suis la solitaire, le fardeau à l'épaule
En quête d'enseignement mais certainement pas ceux qu'on apprend à l'école
Je crois en Dieu malgré l'époque
En la Vie et je me battrai! J'ai la tête dure, demandez à mes potes!
Ma foi infalsifiable
Je lis dans les signes de la vie, quoi! Tu ne les penses pas si fiables?!
Alors laisse tomber, car seule la paix séjourne en moi lorsque mes impulsions me quittent
La colère ma meilleure ennemie
Ô Seigneur aide-moi
De ma mémoire elle veut ma peau s'il te plaît reste près de moi
J'ai de moins en moins de force je me perds dans ces années
J'suis jeune mais tellement vieille mais comme on dit: On fait aller
Malgré le trouble dans le crâne, le doute dans le Graal
A cran mais où est le diable qu'on le crâme!
Ce monde clame de drôles de valeurs sans valeureux soldats
Ici ces bâtards sèment le malheur et boivent du sang dans leur soda
C'est la routine! On m'a souvent dit: Ma soeur
Mais prends cette pince monseigneur
Puisque le bonheur a fermé la boutique!
Née dans un monde qui m'a nourri à la broutille
A voulu m'abrutir ! Adorer l'argent qui n'est qu'un outil?!
Pfffffff, laisse-moi dans ma marge!
Le coeur plein de foi même si parfois je me perds un peu dans ma marche
La nuit, j'entends des cris
Des bouts de passé, des rêves détruits
Détritus de ma mémoire éprise de tristes échos nourrissant ma déprime
Et puis je ferme les yeux fort
Attendant que les anges viennent me parler dans mon sommeil pour un peu de réconfort
Le moral en baisse et en baisse, le fond m'attend
Les années passent et moi j'encaisse et j'encaisse mais jusqu'à quand ?
Car déjà mon âme titube
Mets tes menaces dans ton cul, Mr le gendarme
Tu peux taper j'ai l'habitude !
La douleur physique anesthésiée par celle intérieure
Qui me détériore, accuse parfois mon existence d'erreurs
Alors je m'élève seule les mains vers le ciel
Incomprise et prise à la gorge par cette merde de siècle!
Je suis la solitaire, tu sais celle que l'on prend
Pour une sauvage, que le monde pointe du doigt mais que personne ne comprend
Je suis la solitaire, parfois esclave de mes tourments
Instable dans la routine mais toujours à l'aise dans le mouvement
Je suis la solitaire, amoureuse de l'imprévu
Etre riche et esclave, moi j'préfère être libre et à la rue
Je suis la solitaire, celle qui n'écoute pas les ordres
Seule dans cette époque, seule mais en paix avec les autres
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