Les ailes de verre
Nouvelle vagueLes yeux immensément ouverts
Deux papillons sous verre
Au plafond la lumière des néons vacillait
La lumière vacillait
Elle s'enfermait des siècles dans des pièces obscures
Pour s'éblouir d'un rayon de soleil le plus pur
Elle disait que les anges avaient bien trop de chance
Elle disait que les anges dérivent au gré du vent
Deux ailes de verre
Mais les ailes volontairement liées
Par la trame serrée
D'une aquarelle en demi tons pastels
Les demi teintes tièdes qui l'enrobaient
Dans la claire obscurité
Elle s'enfermait des siècles dans des pièces obscures
Pour s'éblouir d'un rayon de soleil le plus pur
Elle disait que les anges avaient bien trop de chance
Elle disait que les anges
Mais je l'aimais tellement
Mais je jure devant dieu
J'ai essayé, essayé de mon tout petit mieux
J'ai peint sa chambre en bleu
Mais trop légère dans l'entrelacs cruel
Les demi teintes tièdes qui l'enrobaient
Dans la claire obscurité
Elle s'enfermait des siècles dans des pièces obscures
Pour s'éblouir d'un rayon de soleil le plus pur
Elle disait que les anges avaient bien trop de chance
Elle disait que les anges...
Et je l'aimais tellement
Alors elle prit un morceau de ciel
Près du lit un arc-en-ciel
Pour sourire tout à fait
Pour s'ouvrir tout entièrement
M'enfoncer en elle
Et s'enfuir
A tire d'ailes
Sortir d'elle
Plus légère que l'air
Sur une terre étrangère
Et je suis resté là
Sans rien dire
Sans rien faire