La maison en bord de mer
Patricia kaasElles reviennent comme la marée
Les vacances au bord de la mer
Mais elle ne veut plus y aller
Elle voudrait déjà voir septembre
Elle la sent monter la nausée
Mais personne pour l'entendre
Raconter ce qui s'est passé
Dans la maison en bord de mer
Il y a un oncle qui vit là
Un oncle qui la force à faire
À faire ce qu'elle ne veut pas
Il lui ordonne de se taire
Dit que personne ne la croira
Elle pleure face contre terre
Jusqu'à la prochaine fois
Jusqu'à la prochaine fois
La sueur et la mauvaise haleine
Transpirent dans ses souvenirs
La peur se mélange à la haine
Et lui donne envie de vomir
Comme la terreur, la tourmente
Les mots qu'elle pourrait dire
Et personne pour la comprendre
Alors elle s'oblige à enfouir
La maison en bord de mer
Et son oncle qui vit là
Cet homme qui la force à faire
À faire ce qu'elle ne veut pas
Il lui ordonne de se taire
Dit que personne ne la croira
Elle pleure face contre terre
Jusqu'à la prochaine fois
Jusqu'à la prochaine fois
Et puis à la station d'essence
Son instinct lui dit de fuir
Sur la bande d'arrêt d'urgence
Dans les phares, sans réfléchir
Trouver un peu de bienveillance
Retrouver l'énergie de vivre
Enfin libérer sa conscience
Pour se relever et survivre
Survivre, survivre, survivre
À la maison en bord de mer
Et cet homme qui vit là
Cet homme qui l'a forcée à faire
Ce qu'elle ne voulait pas
Il lui disait de se taire
Mais aujourd'hui elle sait déjà
Et croix de bois, croix de fer
Il n'y aura pas de prochaine fois
Pas de prochaine fois
Eles voltam como a maré
Férias à beira-mar
Mas ela não quer ir para lá
Ela gostaria de ver já em setembro
Ela sentiu subindo náuseas
Mas, para ouvi-lo
Contando o que aconteceu
Na casa à beira-mar
Há um tio que mora lá
Um tio que a obriga a fazer
Para fazer o que ela não quer
Ele ordenou que ele ficasse quieto
Disse que ninguém vai acreditar na
Ela está chorando rosto contra o chão
Até a próxima vez
Até a próxima vez
O suor e mau hálito
Transpire em memórias
Medo misturado com ódio
E o faz querer vomitar
Como terror, a turbulência
As palavras que ela pudesse dizer
E ninguém para entender
Em seguida, ela se compromete a enterrar
A casa à beira-mar
E tio que mora lá
Este homem, que a obriga a fazer
Para fazer o que ela não quer
Ele ordenou que ele ficasse quieto
Disse que ninguém vai acreditar na
Ela está chorando rosto contra o chão
Até a próxima vez
Até a próxima vez
E então no posto de gasolina
Seu instinto lhe disse para fugir
Na faixa de emergência
Nos faróis, sem pensar
Encontre alguma bondade
Encontrar a energia para viver
Finalmente clara sua consciência
Para levantar-se e sobreviver
Sobreviver, sobreviver, sobreviver
Em casa à beira-mar
E o homem que vive lá
Este homem, que a obrigou a fazer
O que ela não fez
Disse-lhe para ficar quieto
Mas hoje ela já sabe
E cruz de madeira, cruz de ferro
Não haverá próxima vez
No próxima vez
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