Quatorze ans
Perret pierre
On a tous les deux quatorze ansEt de très blanches dentsOn joue à papa et mamanComme de bons enfantsNos jeux vous semblent louchesOn fait du bouche-à-boucheOn va sous les cerisiers blancsQuand revient le printempsSous les cerisiers ce que nous faisonsÇa n'est pas vos oignonsC'est ce qu'en vous cachant vous faisiezJadis dans les fraisiersOn perd pas une secondeC'est pas qu'on se dévergondeMais pourquoi remettre à demainCe qu'on peut faire à quatre mainsA minuit ce que nous faisonsÇa n'est pas vos oignonsOn se couche dans l'herbe et la roséeDont vos culs sont blasésEt sur mes lèvres imberbesElle apprend le proverbeUn petit baiser bien placéVaut mieux qu'un grand coup de piedLes lettres que nous nous adressonsÇa n'est pas vos oignonsCe sont des petits billets perversSemblables à ses yeux vertsOn s'est tant dit je t'aimeUn peu sur tous les thèmesQue ce mois-ci on s'est trompé sur le calendrierLe pépin que nous redoutonsÇa n'est pas vos oignonsVous appelez ça hypocritementUn heureux événementEn attendant sur l'herbeOn bûche nos proverbesUn gros sein dur et plein de feuVaut mieux qu'un petit frileuxOn a maintenant tous deux quinze ansEt de très blanches dentsOn joue à papa et mamanComme de bons parentsQue les amoureux en herbeRetiennent ce proverbeMieux vaut être riche et adoréQue pauvre et détesté
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