Les poètes
Serge lama
Les poètes vois tu, il ne faut pas les vivre
Il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre
Ô, qu'une brume épaisse à jamais te protège
De leurs serres d'oiseaux enfouies sous la neige
Et leurs plaintes ne sont qu'un avatar du vent
S'il faut les aimer morts, il faut les fuit vivants.
Il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre
Ô, qu'une brume épaisse à jamais te protège
De leurs serres d'oiseaux enfouies sous la neige
Et leurs plaintes ne sont qu'un avatar du vent
S'il faut les aimer morts, il faut les fuit vivants.
Imagine les tous
Ce que tu veux
Tendres et doux
Mais surtout
Reste à distance d'yeux
Ne t'approche pas d'eux
Les poètes, vois tu sont des oiseaux en cage
Qui déchirent des coeurs pour s'offrir des orages
Boudeuse dans ton attitude d'Odalisque
Rêve-toi dans leurs vers, mire toi dans leurs disques
Laisse-les te séduire avec leurs mots en croix
L'important c'est pas eux, c'est ce que toi tu crois.
Imagine les tous
Ce que tu veux
Libres et fous
Mais surtout
Reste à distance d'yeux
Ne t'approche pas d'eux.
Les poètes vois tu, sont des oiseaux sans aile
Qui sont tombés du ciel pour suivre une étincelle
Tu auras beau te parer d'or et parfumer
On ne console pas, un oiseau déplumé.
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