Nostalgique
SerumJe suis nostalgique du temps où je ne craignais pas de perdre la vibe, où tout était clean,
Ce putain de rap ronge ma vie que j ai peur de me jeter dans le vide.
Je suis nostalgique du temps où j étais djeuns fougueux et à jeun
Le temps où mes amis avaient la décence de m'écouter gémir,
Et dire qu ils m avaient prévenus
Je crois que le plus dure c'est de savoir et de ne rien faire au fond,
C'est cette mentalité de fer qui fera qu'on t'enferme
Et hé ouais les vieux, vous aviez raison, j'aurais dû continuer le cathé
Ça m'aurait calmé, avant de palper ou de même penser à calter ...
Aurais-je dû m'attarder sur le regard de ma mère
Je plains cette pauvre femme et pour tout te dire, le pire, c'est que j ai encore un frère
Contraste austère surtout quand tu apprends que d'autres ont eu le droit à une vie meilleure,
Mais c'est vrai qu'ailleurs je me serais contenté de la chaleur
Je suis nostalgique mais pas du temps où mes yoyos
Étaient plus fréquents que mes trépidantes aventures
Parcours normal pour les pointures
Déjà quand j'étais jeune je m'intéressais à rien
Je crains qu'en ne vieillissant, ça ne s'aggrave
Putain ma misanthropie devient trop insupportable,
Quand je noircis mon pleurnichard cherche plus qui a butter or, ni, car, F.D.P,
À moi aussi l'on m'aurait refilé une médaille petit PD.
Xénophobe sûrement surtout quand l être Humain te fout dans la merde,
Putain je suis nostalgique du temps où je n'avais rien à perdre.
Ils sont trop nombreux ceux qui me tendraient la corde,
Alors je reste sur mes gardes, garde à vous, enfoirés, parait que tu es du genre à défouraille.
Une chose est sûre
C'est que j'aimerais être nostalgique pour ce que je pourrais vivre en mourant vieux,
Vaincre dans une vie saine, ouvrir les yeux avant de m'ouvrir les veines
Alors je m'évade dans le superflu roule un super spliff et on n'en parle plus
Peiner dans une solitude qui m'exaspère
Mon rap un exutoire, non une pénitence
Demande à mon sausse combien de fois l'on a voulu s'offrir des fusils d'assaut,
Peut être que l'on aurait dû s'asseoir sur nos sous
Sauf qu il n y en a pas assez
Alors comment être certain que l'on y arriverait au bout.
Je suis nostalgique et je sais que tu n'en as rien à battre, on ne se laissera pas abattre,
Bâtard on prend tout sur le tas.
Refrain :
Je suis nostalgique...
Avant j avais le sourire que des fous rires, c était l'été même en hiver...
Trop de soleil dans mes souvenirs, putain ce qu'elle était belle cette vie
Aujourd'hui je chiale l'an 2000 c'est hard...
Je suis nostalgique...
Avant j'avais le sourire que des fous rires, c était l'été même en hiver...
Trop de soleil dans mes souvenirs, putain ce qu'elle était belle cette vie
Aujourd'hui je chiale l'an 2000 c'est hard...
Mac Tyer
Je me souviens de quand j'étais gamin
Les parties foot sur le parking et les coups de klaxon du marchand de glace
Voir les plus grand marchander les mises à l'amende
Les grosses bagarres à la sortie des cours, putain ce que c'était bad.
Années collège début 90,
Mini black boys ça pue la vie d'Auber dans mes récits,
F.D.C, bref l'époque des bandes pour faire comme nos aînées,
L'époque où les blackos faisaient la guerre aux basanés,
À la récrée... ça jouaient au petit pont massacreur,
C'était marrant, même qu'un coup de C.P ça peut calmer la cour,
J'étais là dans les embrouilles, ça dansait dans les aprèms
L'on kiffait le break danse, les bigs bosses pour jouer les bee boys,
De cette fenêtre, ma mère me dit monte il est tard,
Moi qui avais honte devant les sausses, ben je ne l'écoutais pas
J'étais naïf et plein d'amis, je me croyais populaire
Mais putain aujourd'hui les beaux parleurs ça me pompe l'air,
Putain ce qu'on aimait cette vie, je me sentais grave à la mode
À l'époque c'était pas commun d'avoir un sausse en taule,
Ça faisait le tour de la ville,
Chico, J.P du square, Bouek, Jean-Pierre, Michael, Peeters et PM, papi et son BM,
J'ai de la peine, mon soleil meurt de nostalgie et ça m'énerve
Négro, je kiffais les études mais l'école ne voulait pas de moi
Je suis l'un de ses frères qui fus brisé par le système scolaire,
C'était mort la quinzaine ma mère qui torchait les vieilles,
Tous les soirs je me retrouvais seul avec mes frères,
Mon premier groupe avec O.Dog rien qu on aimait la provoque
Je n'avais plus que les bancs faire des plans pour planquer mon angoisse
Et tout ça avec mon équipe,
Zinc c'était les zinfs car autrefois j'croyais qu'une bande de potes c'était solidaire,
Quand je suis tombé, ceux qui m'entouraient m'ont vite déçus
Il m'en a fallu dans le talfu face à tous ces fils de putes.
A ma sortie je crois qu'à Auber ça pue vraiment la merde
Nos petits frères sont en colère et montent aux crochets tous les jours
Ça fait des fours, ça choure, et puis parfois ça échoue
Des frères qui pétaient la forme maintenant rampent par terre pour un shoot.
Je suis nostalgique car je veux que ma ville soit positive,
Faut que l'on s'unisse tous, car, divisés nous sommes faibles.
Pour l'occase j'ai cette pensée aux absents qui ont marqué cette ville,
Riad, Huber, Ali, Zaher et Nabil... Auber c'est ma ville.