Désertion
Servat gilles
Il enleva ses vêtements de ferIl enfila un pantalon civilIl déroula une bande molletièreEt pendit à un arbre son fusilPar la bretelleJeta son casque dans les margueritesIl traversa une ville déserteL'ombre dans la rue coupée par la lumièreL'ombre dans la rue coupée par la lumièreIl se baigna le soir dans un méandreOù les poissons qui nagent se posentAu fond des courbes d'eau noire pour pondrePuis il se sécha sur l'herbe roseEt tendreIl pensait à sa mère inquièteAux moissons qui ne seront pas faitesAux coquelicots, aux trèfles et aux fourmisAux coquelicots, aux trèfles et aux fourmisIl rejoignit derrière un tas de pommesLa jeune fille d'une ferme sans hommesIl en oublie un peu son amertumeEt il s'endort pour la première foisDepuis longtempsSur des épaules et sur des seins de plumeA l'est parfois des canons s'allumentIl se leva très tôt par habitudeIl se leva très tôt par habitudeC'était l'été au mois d'août un dimancheSonnent les cloches à l'horizon soyeuxIl mourut par une matinée blancheMis contre un mur, un bandeau sur les yeuxMis contre un mur, un bandeau sur les yeux.
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