Loyauté
AkitsaJamais, même mourant, tu n'as fléchi
Si en te retournant, regardant ton pays,
Ton cœur ne s'est pas rempli de mépris
Et que dans la nuit, accompagné des ombres
Sans pleurer tu visitas les décombres
Enfin !
Entonne l'hymne de la victoire
Retrouve les tiens, à leur santé va boire
Car ton courage et ta loyauté les honorent
Peu importe les mirages de la gloire et les reflets d'or
Si par malheur ou par couillardise
Tu oublies, t'adonnes à la traîtrise
Si tu crains les tempêtes, les rivières de sang
Tu vends ta terre, ton âme pour un peu d'argent
La défaite sera amère et les remords cruels
Bien pire que la promesse d'une damnation éternelle
Prends garde !
La peur amène le déshonneur
Et lorsque le pieu transpercera ton cœur
Tu n'auras d'autre choix que de prier
Car, devant la mort, tu imploreras pitié
Mais si, fier, les yeux fixant les immensités étoilées
Même éviscéré, souffrant, jamais tu ne t'es prostré
Alors nuls dieux tu auras besoin d'implorer
Tu seras devant la mort plein d'allégresse et de fierté
Car parmi les ombres et les douleurs indicibles
Tu marches la tête haute, tu es demeuré inflexible
Alors entonne l'hymne de la victoire
Retrouve les tiens, à leur santé va boire
Car ton courage et ta loyauté les honorent
Peu importe les mirages de la gloire et les reflets d'or