Belle Époque

Une simple Éttoile

Belle Époque
Individus passionnés par leur paraître
Nous ne voyons plus que ça Ignorer le tiers pour leur bien être C'est chacun pour soi
C'est ça la joie ? Pas pour moi...
Génération rendue heureuse par les paillettes C'est de la poudre aux yeux
A croire qu'en étant muni des bonnes cartes
Et de l'uniforme conforme aux lois du prestige On accèdera aux vertiges du pouvoir On accèdera aux vestiges du couloir Qui était hier encore, tapissés de cette simplicité Qui faisait tout le charme et la singularité de nos corps
En l'état presque mort on a opté
Pour la vanité et le règne d'une prétention sans pareil
Le règne de la prétention s'apparente Au ciel d'un soir d'automne défait de ces étoiles
Couvrant ainsi de noir ce champ de personnes rongées, Ce lot d'esprits froissés...
Ce champ de personnes rongées par la peur de mal paraître Sous la lumière du jour de gloire
Génération rendue heureuse par les paillettes...
Les artifices de vies factices
C'est de la poudre aux yeux pour aveugler et occulter les grises pensées De ces belles gueules endimanchées
Se retourner et constater que l'on est devenue qu'une simple étoile
Une simple étoile parmi tant d'autres...


: f.

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