15e round
Bernard lavilliers
Faut pas jouer les loubardsPas casser les portesPas rêver qu'un blouson noirDécupler les forcesSi j'pouvais m'arrêter làPasser mes gants et mes brasAutour de son cou fragileEt rêver que c'est facileEt rêver que c'est facileFrappe du gauche ! frappe des mainsAvance toujours ! avance !Fais gaffe au contre ! serre bien les poings !Avance toujours ! avance !Rentre le tête ! ton crochet droit !Avance toujours ! avance !T'es un ringard ! t'as pas de souffle !Avance toujours ! avance !T'es pas mobile ! et t'es trop lourd !Avance toujours ! avance !Les coups sonnent ! on aime ça !Avance toujours ! avance !T'es trop vieux et c'est la dernière foisQu't'avances toujours ! qu't'avances !J'aimerais revoir ma mère, v'là mon grand qui rentreTout petit en plein hiver au chaud dans son ventreUn petit jardin discret des soucis et des penséesTout un monde simplifié et des yeux pour vérifierTout un monde simplifié et des yeux pour vérifierC'est souvent dur à porter toute la violenceTu peux pas te raconter faire des confidencesUne fois qu'il est sectionné le cordon vitalTu comprends qu'il faut miser sur tes initialesTu comprends qu'il faut miser sur tes initialesJ'ai mal aux mains , j'ai mal aux osJ'avance toujours ! j'avance !J'relève mes poings , j'fais le gros dosJ'avance toujours ! j'avance !Je touche trente sacs pour ce boulotJ'avance toujours ! j'avance !Si j'dormais plus , j'aurais l'tempoJ'avance toujours ! j'avance !Je l'ai touché ! ça coule à flot !J'avance toujours ! j'avance !Il y a du sang plein les carreauxJ'avance toujours ! j'avance !Je vais l'finir ! j'aurai sa peau !J'avance toujours ! j'avance !Crochet au foie ! j'suis dans l'sirop !Je suis un fou, un paumé, j'ai les mains qui tremblentJe veux bien t'imaginer, une vie ensembleJe vais rentrer à l'hôtel dans la jungle des poubellesEn passant près du métro j'appellerai son numéroEn passant près du métro j'appellerai son numéroMon poids mort sur son divan j'ai le corps qui vibreUne marée en dedans qui perd l'équilibreJ'ai envie de faire l'amour lentement et en plein jourDans une chambre chauffée, habitée, ensoleillé !Dans une chambre chauffée, habitée, ensoleillé !Faut pas jouer les loubardsPas casser les portesPas rêver qu'un blouson noirDécupler les forcesSi j'pouvais m'arrêter làPasser les gants et mes brasAutour de son cou fragileEt rêver que c'est facileEt rêver que c'est facile
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