Ressacs de l'Âme
CatuvolcusLe sol est devenu un convoi funèbre
Où tous font fi des évènements alarmants
Amorçant un cycle d’éternel changements
Je n’ai cessé d’errer dans les méandres de mon passé
Englué dans les impasses qu’on m’avait lâchement octroyées
Tel une bête piégée, à la merci de ses propres pas
Un épineux fardeau soutenu de par mes propres bras
Je suis devenu un rôdeur des temps
Vagabond des terres du soleil levant
Fidèle compagnon de tous les vents
Sur un petit navire de commerçant
J’ai inlassablement essayé d’égayer mon environnement
Par l’enivrement, mon esprit empli de songes omniprésents
Vraiment il est impossible de servir deux maitres en même temps
Renfrogné par ces moments où j’ai l’impression de battre le vent
Ressacs de l'âme
Prudemment, il vogue, il évite les récifs par milliers
Obstacles inhérants dans ces sombres eaux tourmentées
Ressacs de l'âme
Les vagues s'acharnent sur la solide carène de chêne
Les vents se déchainent sur les solides voiles de peaux
Marins sans crainte, navire de hauts fonds
Qui progressent malgré l'orage de son
Les cieux se fracassent gris de colère
Des nuages couvrent la mer toute entière
Au loin enfin la silhouette d’un navire
L'angoisse des berges se fait ouïr
Je voyage vers le pays de l'étain
Là où cessera cette incessante faim
Celle de savoir ce que sera demain
Là où mon combat ne sera pas vain
Bientot mes pieds quitteront cette terre
Pour les vagues de l'océan impétueux
J'emprunte le petit chemin qui mène à l'estran
Alors que mes pensées ruissellent abondament
Le navire lance l'ancre non loin de cette plage de galets
Proue et poupe fières, mon avenir est dans leur reflets
Soudain l'eau atteind mon visage, mes pieds perdent le fond
J'ai quitté ma terre, je nage vers l'horizon
Deux hommes m'extirpent hors de l'eau
De froides gouttes ruissellent dans mon dos
Your body and mind are numb as we pull you from the waves
Your eyes return as the grip of the ocean slips away
The echoes of your lands resound upon these cliffs
Exhaustion and sorrow have forged the path that led you to this traveler’s ship
Je soupire, mon soufle brûle de liberté
Mon malheur là vient de s'achever
Je m'assieds sur un robuste banc de bois
J'ai le coeur tout en émoi
Je désir composer une ode
Sur les voyageurs de l'aube