Des nues
Christophe willem
Dans certains songes
qui ne brûlent que la nuit,
lorsque l'on vagabonde,
on est seuls sous la pluie.
qui ne brûlent que la nuit,
lorsque l'on vagabonde,
on est seuls sous la pluie.
c'est ici que les ombres
volatiles viennent mourir,
dans cette pénombre.
Ne plus rien dire.
Puis goûter
aux rayons de la lune
qui rebondissent
sur les plumes endormies.
Le chant de la fontaine,
escorté par les anges,
rythme la nuit.
Goutte opaline.
Des Nues,
je l'aperçois,
trouble et diaphane,
et semble moi.
Des Nues,
ou d'un ailleurs.
Rien d'établi,
et puis...
Et demain
tout sera comme avant,
un autre chemin,
pour suivre la course du temps,
Le chant de la fontaine,
escorté par les anges,
ne sera plus
qu'un long silence.
Des Nues,
je l'aperçois,
trouble et diaphane,
et semble moi.
Dans les Nues,
son paysage,
mon âme à son image,
à son image.
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