La terre promise
Daniel seffChaque fois qu'un des vieux murs du monde
S'effondre en nous libérant de l'ombre,
On se jette les premières pierres
Pour une frontière, une prière,
Pour des raisons,
Pour des passions
Que seuls des fous comprennent
Chaque fois que tombent dans la poussière
Les statues aux longs manteaux de fer
On repose sur un piédestal
Un nouveau prophète, un général
Et des mêmes pierres, on va refaire
Les murs d'un autre enfer
Combien de temps encore
Et de nuits sans aurore ?
Combien de larmes
Combien de drames
Oh avant de voir
Comme un espoir ?
Juste un peu de lumière
Mais quelle est longue, longue, longue la route
Dans ce désert où nos vies s'enlisent
Longue, longue, longue la route
Qui doit nous conduire à la terre promise
Chaque fois que tombe la lumière
Sur nos cœurs qui attendent et qui espèrent
Chaque fois que tournent les geôliers ?
Au-dessus de nos rêves
Seul sur son fil
L'enfant fragile
Dessine le jour parfait
Combien de temps encore
Et de nuits sans aurore
Combien de larmes,
Combien de drames ?
Oh avant de voir
Comme un espoir
Juste un peu de lumière
Mais quelle est longue, longue, longue la route
Dans ce désert où nos vies s'enlisent
Longue, longue, longue la route
Qui doit nous conduire à la terre promise
Longue, longue, longue la route
Longue, longue, longue la route.