Une rose fanée
Hélène pinceavec un magicien gourou,
elle traverse les rues de Cuba
il faut dire qu'elle n'a plus le choix.
Elle a pris avant de partir
trois caipirinha pour tenir,
y'a le soleil qui tape fort
sur ses blessures et sur ses torts.
Elle l'a laissé venir, pousser,
maintenant il est là, prostré
dans ses poumons,
dans ses poumons qui ont fané.
Elle l'a trop laissé s'approcher
et les saisons se sont feutrées,
il asphyxie ses jeunes années
le nénuphar tue sa beauté.
Elle court dans les rues de Cuba
elle arrive chez Mr Bâ.
Il lui fait des frictions de roses,
il l'embobine et prend la pose
du plus grand sorcier jamais né,
de celui qui va la sauver.
Elle l'a laissé venir, pousser,
maintenant il est là, prostré
dans ses poumons,
dans ses poumons qui ont fané.
Y'a le nénuphar qui sourit
dans ses entrailles il a son nid,
maintenant qu'il est bien logé
plus question de déménager.
Elle l'a trop laissé s'approcher
et les saisons se sont feutrées,
il asphyxie ses jeunes années
le nénuphar tue sa beauté.
Mais j'entends les cloches qui sonnent
dans les rues de Cuba personne,
car une rose s'en est allée
car une rose s'est fanée...