Ina-ich

Belle o scalpel

Ina-ich
Une à une les rides creusent sur ton visage,
Comme des chemins où se perdraient tes larmes,
Vieille madame…

Oui belle le femme tu as été et maintenant,
Tu pleures, tu pleures, tu pleures,
Tes heures de gloire et tu ne parles,
Qu'au passé…

Et tu te dis qu'il est temps…

De sourire ou pourrir lentement…
Oh oh oh,
De sourire ou pourrir lentement,

Triste comme une vieille image, coincée dans l'ombre,
D'une existence sans présent, sans présence,
Telle une estampe,

Oui à tout prix tu veux figer ce maudit temps,
Qui coule, qui coule, qui coule,
Et qui ne laisse sur ton passage,
Que de vieux complexes…

Et tu te dis qu'il est temps…

De t'ouvrir, et te tendre lentement… Oh oh,

Trompe le temps en effaçant ses traces sur ton visage,
Un nouveau sourire artificiel… belle… belle… O scalpel,

D'un coup de chirurgien esthétique, avec du fric,
Comme c'est facile de faire face à son age,
Vieille madame…

Oui tu es belle, et bien plus jeune mais maintenant,
Ton âme, ton âme, ton âme,
Quel age a-t-elle, l'as-tu perdue,
Est elle naturelle ?...

Ou gonflée au silicone…

Un nouveau sourire artificiel… oh oh oh,
Trompe le temps en effaçant ses traces sur ton visage,
Un nouveau sourire artificiel… oh oh oh,
Trompe le temps en effaçant ses traces sur ton visage...

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