Partir ailleurs
La brigadeIls sont des millions a s'être engagés. Tu te demandes pas pourquoi?
Des centaines a être revenu, t'es tu demandé d'où?
Des milliers a avoir combattu. As-tu saisi pour qui?
Les esprit bouillonne et fusionne
Mais quand vient l' action , c'est vrai que souvent la y a plus personne
On est loin de toutes les performance physique
Ce qu'on veut c'est la loi du juste, de la volonté, et puis des tripes
Inspiré de grandes idoles et de certain proche parents
Pas de celle et ceux qui te repousse et t' abandonne comme un mourant
Te traite de loques, t'insulte, jure par ta mère,
te félicite ou t'qualifie enfant de la lutte quand y a la guerre
Te refusant les dernières places c'est honorable
mais la seul qu'on troquetoit sur le champ d'honneur c'est la première ligne
Tu marche au pas, en cadence, dans l'éclat ça fait tabac
Les canons tirent et t'abattent comme un forçat, forcé tu l'es
D'engager la course même contre ou pour
On tue pour toucher l'impact avec un souffle court
Armer , toucher, viser au corps on entends au secours
et les cris, les larmes, les vaccins, sur toi ça serre a rien
Marchant ou rampant sur le sol avec un membre en moins
Ta vie sauve, ta survie tu la dois a ton charisme
Qui pourrait lutter que les paradis existent
Et qu'ils t'ont choisi toit, l' inconnu, pour jouer en playlist
Quand j'ai lu ça dans les yeux de mes parents, les sacrifices sont lourds
Et le pire c'est que ça rends fou de quitter les siens pour l'inconnu
Et avec comme seul rêve le retour et comme seul recoure en trêve
A un quotidien froid en proie a une chasse perpétuelle
Après les souvenirs en émotion aussi forts que lorsqu'on sent venir
En plein ébats quelle débat entre les armes ne laissent aucune place a la vie
Tout ce qui s'en sortent en vie, tout ceux que la faucheuse emportent
J'ouvre les yeux sur un monde déjà vu et soutient le regard lointain du soldat inconnu
N'ayant plus la même haine, la même dégaine, livré a lui même
aujourd'hui bienvenu dans notre monde réelle
Le père tirailleur excelle, un combattant méritant manipulé comme pantin par ficelle
Quant vient le duel, l' instant solennel, et qu'il tombe sur le sol
C'est la mort qui vient.
-"La mort, ouais, plus d'une fois je l'ai vu venir. Plus d'une fois"
J'y étais moi. Pour avoir risqué ma vie, on m'a remis toutes sorte de médailles.
Peu importe la taille, le nombre. Dans l' histoire , tu ne reste qu'un détail.
J'ai eu mon nom gravé sur un grand monument.
Rien que des boniments. Sur tout ce qu'on nous dit on nous ment. Absolument.
Je me rappelle encore de ce jour ou j'ai serré la main du président
Gars, tu récites dans ces rêves comme un cauchemars qu'il veut vite oublier
Et si dans dix ans on se rappelle encore de toi
On serra même plus pourquoi
-C'est impossible , c'est impossible parce que tu vois ça, ça c'est la légion d'honneur
Et ça, c'est quoi?
Ces cicatrices , ah, un bonheur que je sois encore en vie.
Tout de facon pour ça, tout les mois ils me versent une pension
Quoi? Chacun pour les siens rêvent d'ascension .
As-tu la prétention de nous avoir apporter quelque chose?
Un combat juste et noble et c'est ta vie qu'on solde
En retour, pour rien .regarde. Rien.
Maintenant je me rends compte. J'ai combattu dans les tranchées pour libérer les frontières.
J'ai rêve d'égalité en voyant tomber les miens.
J'ai pensé servir mes enfants en me sacrifiant et aujourd'hui qu'est ce que je vois
Les filles et les fils de ceux qui étaient au front hier traités en parias.
En exclus. A bosser sans dignité. On n'a même plus le droit au respect.
C'est comme si on n'existait plus. Maintenant je me rends compte.