Tant bien que mal

La route est longue, on me l'a dit souvent
On se perd à faire semblant, on n'a plus le temps.
Illusions d'enfant, emportées par le vent.
À chaque pas, on pourraît tout foutre en l'air
Faire voler en éclats, des mots qu'on n'osait pas.
Il faut du temps pour lâcher ses repères

Tant bien que mal, ce que je vis, c'est ce que je suis
Le temps m'est égal si j'aspire à suivre mon désir

On rit, on pleure, on s'anime, on a peur, les aléas, qu'on maîtrise pas.
Ces mots m'enchantent, je me sens vivante.
Se relever sans cesse, toujours un peu plus fort
À suivre ses tords, sans changer le décor
Tes maladresses, te font plus beau encore

Tant bien que mal, ce que je vis, c'est ce que je suis
Le temps m'est égal si j'aspire à suivre mon désir

Le vent voudrait nous faire céder, souvent.
Et les murs que l'on s'invente, trop grands.
J'aimerais m'endormir, tranquillement.
La vie voudrait que l'on renonce, et pourtant... Et pourtant

Tant bien que mal, ce que je vis, c'est ce que je suis
Le temps m'est égal si j'aspire à suivre mon désir
Tant bien que mal, ce que je vis, c'est ce que je suis
Le temps m'est égal si j'aspire à suivre mon désir

La route est longue... La route est longue.