La police
Mononc sergeEt devant les barrières au sommet de Québec
La puanteur domine la scène
Mais c'pas à cause des gaz lacrymogènes
Pouilleux, barbus, ignorant le savon
Ils rampent sous leurs pancartes dans les manifestations
Toujours so, so, so, solidarité
Jamais sa, sa, sa, salubrité
Avant je gonflais les rangs de ces individus louches
Mais un jour inopinément, j'ai pris une douche
Et depuis moé j'aime la police
Moé j'aime la police
J'aime voir les gyrophares spinner sur le toit
de leur char, moé j'aime la police, la police,
la police, la police
Ces porteurs d'enseignes toujours se plaignent
et jamais ne se peignent
À la bouche toujours un slogan, jamais une brosse à dent
Font des parades pour exhiber leurs barbes et leurs cheveux longs
Et s'frotter à l'escouade plutôt qu'à l'eau et au savon
La plupart du temps ces déchets vivants sont sur le BS
Et c'est pourquoi l'honnête homme applaudit quand
on les fesse
Moé j'aime la police, moé j'aime la police
J'aime voir l'anti-émeute mater la meute
et la mettre et mat,
Moé j'aime la police, la police, la police, la police
Moé j'aime la police
Anti-flic, anti-fric mais pas anti-sudorifiques
Ils ne valent pas qu'on les tire à coups de
balles de plastique
Pitchez-leur des savons: face à ces armes inconnues
Ils prendront la fuite sans plus jamais
descendre dans la rue
Et un jour, inéluctablement, ils prendront un bain
Dès lors, du bout des lèvres, ils chanteront ce refrain
Moé j'aime la police, moé j'aime la police
J'aime entendre l'écho des crânes qui craquent
sous les matraques
Moé j'aime la police, la police, la police, la police
Moé j'aime la police