Paradis
OrelsanQuand tu t’endors près de moi
Qu’ils le donnent à d’autres le paradis
Je n’en voudrais pas
Ils disent que pour tenir un couple, faut l’entretenir tous les jours
Ces connards n’y connaissent rien en amour
Comme si j’devais faire un effort pour t’écouter
Comme si j’avais déjà douté
J’aimerais tes défauts si jamais j’arrive à en trouver
Rien n’a bougé depuis nos premiers je t’aime
Ca fait sept ans qu’on sort ensemble depuis deux semaines
Ta peine est ma peine, ma vie est la tienne
Ta famille et la mienne sont la même
J’ai abandonné ces chiennes sur le bord de la route
C’est moi qui devrais avoir des doutes parce que tu les baises toutes
J’comprends pas pourquoi tu t’inquiètes quand tu prends du poids
Pour moi c’est ça de pris, ça fait toujours plus de toi
Tu serais là si j’repartais à zéro
A m’rappeler les vraies choses, à calmer mes névroses
J’avais un p’tit diable sur mon épaule
Maintenant j’ai ta tête sur mon épaule
Qu’est-ce que j’irais faire au paradis
Quand tu t’endors près de moi
Qu’ils le donnent à d’autres le paradis
Je n’en voudrais pas
Notre amour est la seule vérité
Nos enfants donneront aux nazis l’envie d’avoir des enfants métissés
Main dans la main, vieux et fripés
On s’rappellera les soirées qu’on faisait tous les deux
A fumer des clopes déchirés
A danser au milieu du salon, tu taffais dans deux heures
Les yeux imbibés d’alcool, déguisée en chopper
Quand tu t’marrais à mes blagues les plus nulles
Quand on s’donnait des surnoms ridicules
On dit qu’le temps détruit, mais l’temps n’est pas notre ennemi
Parce que plus j’te connais et plus j’me sens béni
Assez béni pour t’emmener à l’église
Dire au prêtre: Oublie l’truc où la mort nous sépare on va rester dans cette vie
On aura plein d’enfants parce que y’a que ça qui compte
On dormira empilés comme des maxi monstres
J’vais enfin pouvoir me poser
La réponse à toutes mes questions s’endort à mes côtés
Qu’est-ce que j’irais faire au paradis
Quand tu t’endors près de moi
Qu’ils le donnent à d’autres le paradis
Je n’en voudrais pas