On nait, on vit, on meurt
Psy4 de la rimeTout le monde sais qu'le commencement d'un gosse,
C'est la naissance, émotion, puis arrive le chalenge
D'une mere, la patience, J'suis pas né d'l'a somme
Des parents jeune, ivre, j'ai pas d'carte d'séjour,
On m'a juste délivré un permis pour survivre
Enfant avance à reculons devant une impasse
J'veux un futur honnéte, sans ébouheurs,
un futur sans crasses
Hé ptits cons ! elle est là la race
Jeunnesse, point d'souture
Bonheur en structure,
Enfant d'la lune
Alignaient comme des traits d'couture
Comme vous dites :
Nous n'avons pas les memes valeurs
Juste j'réve d'avoir un futur
Comme pour dire
Nous n'avons pas les memes malheur
Parceque dirait ma mére
j'suis pas meilleur que les autres
Chaque jour : être,
faut qu'j'sois meilleur que moi meme
Réver, quoi d'mieux, quoi d'autre ?
quand j'vois qu'on m'apporte
quand j'vois qu'l'amour d'la famille
vaut plus chére qu'l'action d'une dote
On grandit à contre coeur
veritable notre honneur
code comme porte bonheur
j'offre mon existance
que je t'offre
On loue la vie
A quand la fin du baille ?
Regrette pas c'est vu?
Ma mére au travaille
J'ai fait le plus dur,
sortir du ventre
et eu la vie comme récompence
J'ai juste ma mére comme mur
contre les balles qui dansent
mon rap est un psychatre,
ma rime une thérapie
j'vais plus vite
qu'ils ne recopient
mon rap est leur uthopie
J'résume la vie
a c'qu'il y a entre
les doigts et le poigné
ce que Eve à manger
ce qui pousse mes fréres au danger
{Refrain: x2}
On nait, on vit, on meurt
Sans doute les épreuves de la vie
Ravis par certaines choses
Déçu par d'autre
On s'contente de la vivre
On s'contente de la voir défilé c'est sûr
Comme un beau mannequin
Qu'on tente de s'accaparer à l'usure
On vit
Enfant d'la lune
On viens d'là où ya trop d'brume
Là où la route est flou
Là où l'espoir ce consumme
Là où la vie est sourde
Là où les anges n'ont pas d'plumes
Là où on s'nourrit tranquille
Là où on n'craint les coups
Faut s'faire une raison
On veut tout c'que l'on voit
C'que les autres ont
Ces c'qu'on convoite
Faut pas qu'on rate le pouvoir
La richesse qu'on voit nous hatise,
Parait-il que toutes ces choses effemeres
Qui nous mettent l'eau à la bouche
S'appellent un Pays
Focalise
Ce bas monde adopte une methode
Faut qu'ceux dans bas montent
Ca balise, agard de tes potes
Faut que nos gars montrent
Qu'on as les couilles et la argne
En rouille depuis cagne
Normal qu'on s'mouille
A des cas d'Caisse D'Epargne
Ok! Ok! La vie est faucul
Tu ve d'gros paquet
Tu t'demande à la sortie
Si tu trouve avec des tas
Que d'a quai
C'que tu mérite quand ta cette idée préconcue
Moi aussi j'essaie d'vivre ma vivre ma vie
Sans oublier celle qui m'a concue
Car ces conflits man,
M'donne la frousse
Et j'pousse ma douce
raison de ne pas être confu man
C'est vrai qu'c'est confu c'qu'on fait
Confit pas ça a tes momes man
Ensemble on sommeil
En attendant l'reveil de grâce man
Vise! La déguenne vislarde
des momes qui vivent l'art de la rue
Qui font les sujets de discussion
des Jean-Luc Delarue
De 0 à 15
de 15 à 25
Toujours les memes dingues
Toujours les memes flingues
Toujours les memes scenes
{au Refrain}
On meurt
A force d'y croire fort comme le béton
J'y suis resté,
contrairement à tout les objectifs fixés
Non détécté, bete,
C'est p't'être que l'assfalte de ma terre
Ou l'orgueil m'attire
S'investir dans une conduite non réspécté
Qunette, mec, être
Je cherchais pas une clairiére,
ni le mur derriere
La condition dérnière
J'ai la sécurité pour offre d'emploi
La cloque pour d'autre
La pute pour femme
c'était écrit 39 - 45
dans l'horoscope
On troppe sur ça comme un fléau
Quand ça part en couille
En 57, on sais qu'y'a aucune exeption
Vu s'qu'on nous colporte
Sur mon sort j'flippe
j'veu m'en sortir
Les proches compris
Etre rempli devant l'autre de fais et d'actes
A notre âge, les ciccatrice on des rides
Sur nos rétines des vies tristes
Se lisent, se brisent
nos rêves de donner des RIB aux prises
Des regrets d'n'avoir rien fais de nos vies
A quoi on s'confit ?
Drogue, Alcool, Tourner des filles
Tout nos défis ont fais qu'aux bloques,
on est des loques, mains sur nos stocks
Tous des pantins, sans vantriloques
Une grosse fiérté peut-être,
Mais a mon âge faut qu'j'arréte de faire vibrer
l'coeur de ma mére, dérrière cette fenêtre
J'ai promis un royaume où elle y serait la reine
mais l'toreaux qu'je suis voi rouge
Car la vie : une arène
Où toutes les promesses m'ont poignardés les dos
Du gachi à force d'baver sur cette Merco
{au Refrain, x2}