Raymond francine

Souvenirs retrouvés

Raymond francine
En soixante-neuf, j'avais treize ansDeux rues, trois amies,Une guitare, tout mon temps,Des grands rêves, un journal,Une peine d'amour,Des jeans patchés,Un signe de "peace" en veloursSouvenirs retrouvésVingt ans et rien n'a vraiment changéUne rose sur la joue,Un voyage sul' pouce,Un trip à Katmandou,À Woodstock ils ont arrêté la pluie,Le Vietnam aeternam et ses fusilsParce qu'ils ont chanté fort la libertéLe monde entier écouteEt veut changerLeurs mots résonnentEt on les chante encoreLes mêmes chants s'éveillent en nousLa force qu'il fallait pour se tenir deboutUne fleur dans un fusil peut tout changerDes airs d'amnistie chantés par milliersSouvenirs retrouvésVingt ans, et ça n' fait que commencerEn soixante-neuf, j'avais treize ansDeux rues, trois amies,Une guitare, tout mon temps,Des grands rêves, un journal,Une peine d'amour,Des jeans patchés,Un signe de "peace" en veloursParce qu'ils ont chanté fort la libertéLe monde entier écouteEt veut changerLeurs mots résonnentEt on les chante encoreSouvenirs retrouvésSouvenirs retrouvés
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