Sos
Tagada jonesLes horreurs que tu jettes par les fenêtres.
Continue de jouir, car de toutes les façons c'est moi qui verrai le pire.
Crois-tu en un dieu qui demain viendra,
Cleaner le monde rien que pour moi,
Balayer le passé, nettoyer pour tout effacer.
Comment te dire, je ne crois plus en ton avenir,
Quand notre terre nous offre son dernier soupir,
C'est facile de se repentir, tu aurais dû agir!
Je suis l'avocat du bien et l'enfant du mal,
Et tout ce que tu me dis m'est bien égal,
Je suis un fils tronqué, l'héritier d'une terre massacrée.
L'orage gronde au dessus de nos têtes,
Une image, floue, reflète un avis de tempête,
Nous sommes à l'aube d'une ère, d'un nouveau millénaire,
Pire, que dis-je, nous sommes les pères d'une nouvelle guerre.
Maintenant qui de toi ou de moi doit payer l'addition ?
La note totale, le pharaonique prix de ma désillusion,
Qui va payer ? qu'il paye ce salaud qu'il paye pour de bon.
L'homme est devenu impropre à la consommation,
Véritable parasite de sa reproduction,
Le virus de sa destruction, le cancer d'une civilisation !
Devons-nous fuir ou nous enfouir ?
Devons-nous creuser sans cesse ?
Allumer mille fois le signal de détresse ?
Je tire l'alarme c'est tout ce qu'il me reste,
Dans un vent de panique, je lance un SOS.
Le globe est en détresse
.
Le globe est en détresse
.
Je tire l'alarme c'est tout ce qu'il me reste,
Dans un vent de panique, je lance un SOS