Marche ou crève (ft. funkywolf)
Teotimeo
Ton enfance a été enterrée sous des bouquins, ton amour, étouffé par des coussins.
Ta joie de vivre a disparu, les yeux mi-clos tu ne sais plus.
Tu n’as plus que ta rage pour te défendre ta colère, personne ne peut te la prendre.
Enfonce-toi les ongles dans le bras, profondément mords-toi les lèvres, jusqu’au sang.
Pousse des cris intérieurs, ravale ta haine et tes pleurs.
Ici c’est mal vu d’être soi, il faut être n’importe qui, pas n’importe quoi.
Fonds-toi dans la masse avant d’être repéré(e) un pas de travers et on te laissera crever.
Je prends conscience de l'incroyable décalage qu'il y a entre ce que je suis et mon image
Que pendant que dans ma tête mes pensées bouillonnent
Mon cœur est cadenassé mais pourtant mon corps se donne.
Je ramasse avec peine les morceaux de mon moi éparpillé
Qui à peine reconstruit, commence déjà à s’effriter.
La vérité me pèse, je m'enfonce en perdant ma foi
Dans ce gouffre que, prévoyant, tu avais creusé pour moi.
J'entends « a la vie, à l'amour » et pourtant je n'y crois plus,
A ce refrain de tous les jours. ta présence m'a corrompue.
Tu gâches mon existence, mais je ne peux rien regretter
Parce que j'ai besoin de ta présence même si tu persistes à m'ignorer
Une vie ruinée à cause d'une ancienne amitié gâchée
Et parce que je ne peux pas m'empêcher de t'aimer.
Je jalouse les stoïques, avec leurs pensées rangées
Je les regarde, sceptique, vivre leur vie bien ordonnée
Et si j'ai du mal à avancer, et si parfois j'ai des doutes
C'est parce que toi, tu m'as plantée en cours de route
Depuis que tu m'as laissée là, depuis que t'as mis les voiles
J'ai pas avancé d'un iota, et c'est ça qui fait si mal.
C'est tout ce que tu as à me proposer, chienne de vie ?
Je transpire la haine par chaque pore de ma peau transie.
Et alors que sans cesse je pleure des larmes de sang,
Je veux jouir de bonheur et d'espoir à chaque instant.
En effet l'espoir fait vivre, car il nourrit les fantasmes
Et permet de subsister sous la forme d'un ectoplasme.
Ton image sublimée s'impose dans mon esprit tordu
Et je réalise que j'ai peur de mourir avant d'avoir vécu.
Je regrette surtout de n'avoir pas su tourner la page
Parce que quoi qu'on en dise, l'amour est chronophage
Je veux me tordre d'extase et réapprendre à aimer.
Je veux souffrir de mes excès et ne jamais rien regretter.
Montre-moi la puissance qui peut habiter un soupir
Et la fragilité qui existe dans un éclat de rire.
Emmène-moi vers l'inconnu, allons au gré du vent.
Sors moi de cette léthargie qui me tue lentement.
Ta joie de vivre a disparu, les yeux mi-clos tu ne sais plus.
Tu n’as plus que ta rage pour te défendre ta colère, personne ne peut te la prendre.
Enfonce-toi les ongles dans le bras, profondément mords-toi les lèvres, jusqu’au sang.
Pousse des cris intérieurs, ravale ta haine et tes pleurs.
Ici c’est mal vu d’être soi, il faut être n’importe qui, pas n’importe quoi.
Fonds-toi dans la masse avant d’être repéré(e) un pas de travers et on te laissera crever.
Je prends conscience de l'incroyable décalage qu'il y a entre ce que je suis et mon image
Que pendant que dans ma tête mes pensées bouillonnent
Mon cœur est cadenassé mais pourtant mon corps se donne.
Je ramasse avec peine les morceaux de mon moi éparpillé
Qui à peine reconstruit, commence déjà à s’effriter.
La vérité me pèse, je m'enfonce en perdant ma foi
Dans ce gouffre que, prévoyant, tu avais creusé pour moi.
J'entends « a la vie, à l'amour » et pourtant je n'y crois plus,
A ce refrain de tous les jours. ta présence m'a corrompue.
Tu gâches mon existence, mais je ne peux rien regretter
Parce que j'ai besoin de ta présence même si tu persistes à m'ignorer
Une vie ruinée à cause d'une ancienne amitié gâchée
Et parce que je ne peux pas m'empêcher de t'aimer.
Je jalouse les stoïques, avec leurs pensées rangées
Je les regarde, sceptique, vivre leur vie bien ordonnée
Et si j'ai du mal à avancer, et si parfois j'ai des doutes
C'est parce que toi, tu m'as plantée en cours de route
Depuis que tu m'as laissée là, depuis que t'as mis les voiles
J'ai pas avancé d'un iota, et c'est ça qui fait si mal.
C'est tout ce que tu as à me proposer, chienne de vie ?
Je transpire la haine par chaque pore de ma peau transie.
Et alors que sans cesse je pleure des larmes de sang,
Je veux jouir de bonheur et d'espoir à chaque instant.
En effet l'espoir fait vivre, car il nourrit les fantasmes
Et permet de subsister sous la forme d'un ectoplasme.
Ton image sublimée s'impose dans mon esprit tordu
Et je réalise que j'ai peur de mourir avant d'avoir vécu.
Je regrette surtout de n'avoir pas su tourner la page
Parce que quoi qu'on en dise, l'amour est chronophage
Je veux me tordre d'extase et réapprendre à aimer.
Je veux souffrir de mes excès et ne jamais rien regretter.
Montre-moi la puissance qui peut habiter un soupir
Et la fragilité qui existe dans un éclat de rire.
Emmène-moi vers l'inconnu, allons au gré du vent.
Sors moi de cette léthargie qui me tue lentement.
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