Véronique sanson

Etrange comédie

Véronique sanson
J'ai changé de pays,
Soudain.
J'ai de nouveaux amis.
Bien.
Mon piano rigole
Et fait des gammes.
Ils croient que je suis folle :
C'est triste, tu vois.

Et j'ai des clowns
Pour m'amuser,
Des amours faciles
Pour exister,
Et des gens habiles
Pour m'épauler...
Dans les grandes villes,
Rien n'a changé.

Mais à quoi ça me sert, si toute ma vie
N'est qu'une étrange comédie.
A qui donner l'onde d'un regard
Si tout s'appuie sur le hasard.
J'appelle un amour qui balance bien :
L'amour que je cherche en vain...
C'est le tien,
Et c'est le mien.

Et pour que j'aie un sourire
Sans limites
On me donne d'étranges
Médecines
Qui vont du jus d'orange
A la cocaïne.
Dans les grandes villes,
Rien n'a changé.

Mais à quoi ça me sert, si toute ma vie
N'est qu'une pauvre comédie.
A qui donner l'onde d'un regard
Si tout s'appuie sur le hasard.
J'appelle un amour qui balance bien :
L'amour que je cherche en vain...
C'est le tien,
Et c'est le mien.
C'est le tien,
Et c'est le mien.

Je change de morale
Quand je suis toute seule chez moi.
J'peux pas louer un papa, j'peux pas louer une maman
Mais je sais aussi être immorale
Quand j'ai les yeux du hasard.
C'est facile oh oui.

Mais à quoi ça me sert, si toute ma vie
N'est qu'une pauvre comédie.
A qui donner l'onde d'un regard
Si tout s'appuie sur le hasard.
J'appelle un amour qui balance bien :
L'amour que je cherche en vain...
C'est le tien,
Et c'est le mien.

Je n'aime que toi,
Je t'aime, je t'aime,
Et je t'aimerai toute ma vie.

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