Chacun sa voie
ZoxéaQui en concert lèvera les mains en l'air pour capter mes émotions?
Si j'ai des galères, qui va négocier mes cautions,
Devant la justice, il faut des frères pour contrer la dévotion, fils.
Tu rappes faux, mais tu parles vrai, faut donc que t'ailles ou ca le fait,
Même si les studios, y'a que ca de vrai.
Si c'était si simple que la vie, je serais président à vie,
Mais ma destinée c'est le rap et tu le sais.
À mon avis c'est niqué pour ta carrière dans la zicmu,
En plus dans la rue, tout le monde dit que ta clique pue.
Donc vas y lache gars, et quand je te dis ca, ne me dévisage pas,
En clair faut pas qu'on soit comme peau rouge face au visage pâle.
Mère aurait bien voulu d'un fils docteur, elle a eu Zozo-Xizi,
Milliards de rimes de vice emporteur, auzossizi faut il avoir le talent de faire.
Ce qu'on a envie de faire vite fait,
Car dans la vie frère c'est: chacun sa voie.
Chacun sa voie, moi j'ai déja choisi ma voie,
Balancer avec ma voix, des mots pour ceux qu'on la foi,
Ma foi frère, faut pas vouloir tout faire à la fois,
Car à la fin faut pas s'étonner si ca foire, ouais! (bis)
Chacun sa voie, qui sait j'aurais pu vendre des savons en Savoie,
Mais nous savons que ma passion est dans le son et que pour l'instant ca va.
Donc cassons pas le délire, les gars ne vont pas me réelire,
Meilleur production de la nation si je joue le nave.
Donc cassons tout ce qui est naze est avançons grave,
Sinon, pendant que les cons se gavent, dans la merde on nage.
Squattons caves, et bossons grave pour progresser,
L'évolution de la création a trop baissé.
Des cons se croyant à "QBC", font de la merde et pas qu'au WC.
Faut qu'on essaie de changer tout ca, déranger la ou ça mérite de l'être,
Écrire un rap de ouf, c'est pas comme écrire deux lettres.
Pousser des rimes mortelles, quand on vient à peine de naître,
C'est pas la mer à boire si en nous on a cette graine de maître,
Conjuguée avec le talent d'un pionnier s'installant,
Sur la musique déballant des styles meurtrier déraillants.
Ouais car c'est chacun sa voie moussaillon,
J'imagine pas qu'un jour rapera monseigneur Gaillot.
Chacun sa voie, ou plutot devrais je dire, chacun sa vie,
Qui sait, j'aurais pu être esclave des lois.
Ou bien savant en Yougoslavie, Mais squattant le parvis,
Je suis devenu le renoi de sa vie.
Je parle de la zic comme si elle s'appellait Sabine.
C'est tragique parfois j'entend des rappers,
Et je me dis faut qu'ils arrêtent.
C'est comme si on te vendait une demi-barette au orix d'une cigarette, absurde.
Le rap n'est pas une mode je t'assure on t'observe,
Et si t'assures pas mec, on t'absorbe.