Yvonne
Debout sur le zincQui lie l'âme et le diable au corps ?
Passeront les années pour les réconcilier,
Eviter une séparation prématurée...
La mort est là qui guette le moindre faux pas
Mais tu es bien trop jeune, je crois
L'âge, l'âge ne t'y fie pas,
L'âge n'est pas le rempart qu'on croit.
Mais tu n'es plus là,
Tu n'rigoles plus,
Tu ne chantes pas
Que vont ils faire sans toi ?
Mais tu n'es plus là,
Tu n'rigoles plus,
Pauvre de moi !
Qui te dis que quand on aime on ne compte pas ?
Sois fort et puis va de l'avant
Mais quand l'étendue du deuil et des serments est telle,
On doit stopper pour ne pas oublier...
Les promesse de jeunesse...moi je n'y crois pas,
Je suis bien trop vieux, je crois
L'âge, l'âge ne t'en fais pas,
L'âge n'est pas le rempart qu'on croit.
Mais tu n'es plus là,
Tu n'rigoles plus,
Tu ne chantes pas
Que vont ils faire sans toi ?
Mais tu n'es plus là,
Tu n'rigoles plus,
Pauvre de moi !
Qui croyait ton sourire éternel
Et moi plus fort que ça
L'instinct te pousse quand la fierté te retient,
Pleurer, c'est pas pour demain.
Le relâchement salutaire repoussé,
Partisan de la dignité, rien n'y fera
Oublie ne retiens pas : le moindre faux pas ramène
Souvenirs, mémoire et pire que ça,
Lâche, l'âge n'y compte pas,
L'âge, l'âge ne fera rien pour toi.
Tout restera là,
Tapi au fond de toi,
Prêt à repaître,
Te tapant sur les doigts.
Tout restera là,
Prêt à se repaître
De ta vie qui s'en va.
Tout restera là,
Tapi au fond de toi,
Prêt à repaître,
Te tapant sur les doigts
Tout restera là,
Prêt à se repaître,
De toi pauvre de toi.