Lèche-cocu
Georges brassens
Comme il chouchoutait les maris,Qu'il les couvrait de flatteries,Quand il en pinçait pour leurs femmes,Qu'il avait des cornes au cul,On l'appelait lèche-cocu.Oyez tous son histoire infâme.Si l'mari faisait du bateau,Il lui parlait de tirant d'eau,De voiles, de mâts de misaine,De yacht, de brick et de steamer,Lui, qui souffrait du mal de merEn passant les ponts de la Seine.Si l'homme était un peu bigot,Lui qui sentait fort le fagot,Criblait le ciel de patenôtres,Communiait à grand fracas,Retirant même en certains casL'pain bénit d'la bouche d'un autre.Si l'homme était sergent de ville,En sautoir - mon Dieu, que c'est vil -Il portait un flic en peluche,Lui qui, sans ménager sa voix,Criait : "Mort aux vaches" autrefois,Même atteint de la coqueluche.Si l'homme était un militant,Il prenait sa carte à l'instantPour bien se mettre dans sa manche,Biffant ses propres graffitiDu vendredi, le samediCeux du samedi, le dimanche.Et si l'homme était dans l'armée,Il entonnait pour le charmer :"Sambre-et-Meuse" et tout le folklore,Lui, le pacifiste bêlantQui fabriquait des cerfs-volantsAvec le drapeau tricolore.
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