Flore
Pensées nocturnes
Peints en sombre sur mes mains
Pâles comme neige au matin
La vie a trop vite rayé
Les mots qui la dessinaient
Elle gît lasse dans la boue
Piétinée par tous ces fous
Par l'oubli et chaque pleur
D'un temps qui figé se meurt
Pâles comme neige au matin
La vie a trop vite rayé
Les mots qui la dessinaient
Elle gît lasse dans la boue
Piétinée par tous ces fous
Par l'oubli et chaque pleur
D'un temps qui figé se meurt
Perdu dans son noir parfum
Je cherche des traces usées
Des mots jadis égarés
Sur les flancs d'un grand chemin
Le c ur scellé dans l' il
Loin de tout mais près du vide
Je suis captif de ses rides
Chassé par une peur futile
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