L'homme tonneau
Polémil bazar
Un barbare vaque, saccage au gré
Du temps, des jambes et des idées
Sape et s'en pourlèche de tourments
Son monde en ruines s'apparente
Au sillage noir creusé à même
Un visage avide de rien
Livide, blafard, ensorcelé
Par un manque d'envie plein les mains
Du temps, des jambes et des idées
Sape et s'en pourlèche de tourments
Son monde en ruines s'apparente
Au sillage noir creusé à même
Un visage avide de rien
Livide, blafard, ensorcelé
Par un manque d'envie plein les mains
Un chantier porte sur son dos
Un mirage, l'ombre d'un tonneau
Percé de balles venues de l'ouest
Là où les sans-histoires se bercent
Se bercent de leurs simples acquis
Parlent de rien, parlent d'ici
Achètent un mort, vendent ses habits
Ceux-ci se battent, ceux-là aussi
On a plaqué sur ma peau
Un homme chevauchant un tonneau
S'élance, vole, lève le poing
Et l'objet lui glisse des mains
Tombe et transperce mon crâne et puis
Change l'homme en or, brûle et construit
Une statue noire sur leurs terres
Avec un flambeau à la main
Un charognard sculpté à même
Un lingot d'or, une poignée de main
Dévasté, bouffé par les vers
Pourri doucement, crache et s'éteint
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